Le Guatemala, d’une superficie de quatre fois la Belgique, est le pays le plus peuplé de l’Amérique Centrale avec plus de 14 millions d’habitants. Les indigènes d’origine maya qui constituent 65% de la population vivent dans l’extrême pauvreté. Ils vivent principalement dans les hautes terres peu fertiles. Ils subsistent de leur production des cultures de base : le maïs et le haricot noir (frijol).

La langue officielle est l’espagnol, mais on recense quelques 23 langues indiennes. Les confessions catholique et protestante sont prédominantes, mais on trouve plusieurs religions  syncrétiques parmi la population autochtone. Le pouvoir politique et économique reste dans les mains d’une minorité de descendants des Espagnols et d’immigrés.

Ce beau pays a beaucoup souffert des désastres naturels comme des tremblements de terre et ouragans, mais surtout d’une guerre civile pendant 35 ans jusqu’en 1996, qui a affecté particulièrement les indigènes. Leur souffrance a été défendue par Rigoberta Menchu une indienne du Quiché qui a obtenu le Prix Nobel de la Paix en 1992. Elle n’a pas eu l’opportunité d’une éducation et a seulement appris l’Espagnol comme adulte. L’analphabétisme de l’ordre de 30% reste un problème majeur parmi les indiens.

L’espérance de vie est de l’ordre de 70 ans et le taux de croissance annuel est de 2.5% mais ces chiffres cachent un taux de mortalité d’enfant de 35% d’un fécondité de 5.5 par femme.